[Conseil régional de Rhône-Alpes. Séance du 2 juillet 1987]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTP0465 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
historique Le 2 juillet 1987, la séance de la session plénière du conseil régional devant examiner le bilan de l'année 1986 et le budget supplémentaire démarra assez laborieusement. Puis les interventions et les échanges ont pris leur rythme pour donner lieu à des duels à fleurets mouchetés. Sur le bilan de l'année 1986, sur la situation de la région, l'activité des services, l'exécution du contrat de plan, le compte administratif, le compte de gestion et le budget supplémentaire qui s'équilibre à 107,2 millions de francs. A l'issue d'un buffet pour le moins convivial, Charles Millon, premier vice-président de l'Assemblée nationale et vice-président du conseil régional chargé des finances trouvait que "c'est une session régionale marquée par l'analyse économique de Rhône-Alpes ; c'est un examen de conscience sur ce qui a été entrepris depuis deux ou trois ans, en particulier à propos des contrats de plan ; c'est la confirmation des orientations budgétaires votées en janvier dernier". Et de commenter : "L'élément le plus important, c'est la reconnaissance par la grande majorité, sinon par l'unanimité, de la force des faits, de la contrainte des réalités et du refus de toute démarche idéologique ; c'est pourquoi, à titre personnel, je suis relativement optimiste pour l'avenir car je suis convaincu qu'au-delà des clivages politiques le conseil régional dégagera des objectifs communs pour l'aménagement du territoire de notre région". Pour Alain Mérieux, premier vice-président du conseil régional, "la réunion d'aujourd'hui est assez bonne, il y a eu des échanges fructueux au cours desquels on s'est renvoyé la balle avec conviction et humour ; inlassablement, je continue à penser que, sur la grande majorité des options régionales, il y a une communauté de vues". L'industriel renommé s'est révélé particulièrement sensible à l'atmosphère de la session. "L'ambiance est quand même correcte et détendue ; on peut travailler sérieusement sans pour autant se prendre soi-même au sérieux". Et de conclure : "Il faut décrisper cette vie politique !" Ce qui fut le cas pour les mesures relatives au classement du personnel de l'établissement public régional, classement sur lequel on assista à trois votes à l'unanimité, du Front National au parti communiste... On remit l'ouvrage sur le métier plusieurs fois puisque devaient être examinées la commission "Affaires financières et budgétaires", la commission "formation professionnelle", la commission "affaires sanitaires et sociales", la commission "urbanisme et habitat", la commission "agriculture et aménagement rural", la commission "tourisme, loisirs, environnement", la commission "affaires culturelles", la commission "transports et communications", la commission "éducation" et la commission "recherche". Au programme également, l'équilibre général du budget supplémentaire, les comités régionaux du tourisme et les inévitables questions diverses. Le président Béraudier avait prévu deux communications, l'une sur les Jeux olympiques, l'autre sur le contrat de plan. Quant au groupe communiste, il avait souhaité proposer un fonds d'initiative régional pour l'emploi. Tout se passa effectivement dans une atmosphère globalement positive, le Front National se montrant parfois constructif, André Vianès et Didier Migaud brillants chez les socialistes et les communistes relativement raisonnables. A noter la montée en ligne de Marie-Thérèse Geffroy qui confirmait la prise en main de l'exécutif régional par le R.P.R... Des sessions comme on aimerait en voir souvent, Alain Mérieux demandant à André Vianès s'il pouvait lui dispenser quelques cours de gestion pour l'institut qu'il dirige... Source : "Un conseil régional serein" / Philippe Gonnet in Lyon Figaro, 3 juillet 1987, p.5.

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